Isabelle Philippon

Les médias audiovisuels ont été les premiers à initier la réflexion autour de l’attitude à observer face aux représentants de l’extrême droite. Leur exclusion des plateaux télé est toujours d’application du côté francophone, mais pas en Flandre.

Les télés et radios aux avant-postes

Suite au « dimanche noir », le secteur audiovisuel a initié la réflexion autour du cordon sanitaire médiatique. Depuis lors, il s’est imposé légalement en Belgique francophone, tandis qu’il a rapidement volé en éclats du côté flamand.

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Même un édito, qui relève par définition de l’opinion, ne peut présenter comme un fait avéré ce qui n’est qu’une supposition. Ici, l’extrait d’un édito publié dans L’Echo le 4 octobre 2017, qui évoque « des milliers de salles de prière qui naviguent sous le radar ».

Le propre d’un édito ou d’un billet d’humeur n’est-il pas d’être orienté ?

Les règles de déontologie journalistique ne contribuent-elles pas à faire croire que les écrits « politiquement corrects » en apparence sont plus respectueux de la déontologie que ceux qui se positionnent plus franchement ? Un édito, un billet d’humeur, un portrait, pour ne citer qu’eux, n’ont-ils pas, par définition, un objectif autre que celui qui consisterait à « rechercher la vérité » ?

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Est-il pertinent, dans tel article, de s’étendre sur les caractéristiques personnelles de la personne concernée ? Si oui, il s’agit d’en parler en évitant les stéréotypes, les généralisations et autres stigmatisations.

Les points d’attention du public évoluent

En matière de plaintes déposées contre des médias auprès du Conseil de déontologie, il y a des « tendances ». Elles sont révélatrices des sujets de société par rapport auxquels les consommateurs des médias exercent une vigilance particulière. C’est ainsi que la jurisprudence évolue en matière de déontologie.

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Muriel Hanot, secrétaire générale du CDJ : « Notre monitoring de la déontologie journalistique, ce sont les citoyens. »

« Travailler sur l’équilibre entre liberté d’expression et devoir déontologique, c’est faire dans la dentelle »

Muriel Hanot est secrétaire générale du Conseil de déontologie journalistique (CDJ) ainsi que de l’Association pour l’autorégulation de la déontologie journalistique (AADJ) – c’est-à-dire l’ASBL qui organise le CDJ- depuis mai 2016.Elle est bien placée pour parler des défis que doit relever la presse « traditionnelle », de la si nécessaire et si difficile lutte contre la désinformation, et de l’importance essentielle de la déontologie journalistique. Rencontre.

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