
Le reporter, clé de voûte du journalisme et de la démocratie
Et si la reconquête d’une factualité commune était non seulement l’enjeu essentiel pour la réhabilitation du journalisme, mais aussi une condition de survie de la démocratie?

Et si la reconquête d’une factualité commune était non seulement l’enjeu essentiel pour la réhabilitation du journalisme, mais aussi une condition de survie de la démocratie?

Nos vies sont devenues bavardes : tel est, en substance, le constat inquiet posé par la philosophe et politologue française Géraldine Mulhmann. Ce bavardage, explique-t-elle dans son livre « Pour les Faits », est non seulement vain et bruyant mais, plus grave, il engloutit la « matière factuelle », c’est-à-dire le fait dont on est censé parler, au profit du commentaire, de la narration subjective et partisane.

Martin Willems est permanent au sein de la Centrale des Syndicats Chrétiens (CSC). Depuis 2017, il lutte inlassablement aux côtés des livreurs, de Deliveroo comme d’autres entreprises, pour tenter d’arracher le statut de salarié auquel ils ont droit. Rencontre.

Dans quelles conditions travaillent exactement les livreurs de Deliveroo ? Pour nous les faire comprendre très concrètement, l’un d’eux témoigne ici de son vécu de livreur sans-papier. Contre rémunération à un tiers, il a pu prester sous un faux nom, une pratique courante connue de la multinationale… Récit d’une double couche d’exploitation contemporaine.

Depuis une dizaine d’années, les livreurs cyclistes font régulièrement la Une des journaux, en raison de leurs conditions de travail, de leurs grèves, ou encore des procès intentés pour faire reconnaître leur statut de salariés. Pourtant gagnants en justice face à Deliveroo, rien ne change pour les livreurs… Le point sur la situation.
Le nouveau gouvernement, en limitant les allocations dans le temps, promet de revaloriser les allocations pendant le début du court laps de temps où elles seront octroyées. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette « compensation » n’est pas convaincante.

D’après le programme du gouvernement Arizona environ 60 % des chômeurs.euses actuellement indemnisé.e.s. devraient perdre leur droit aux allocations de l’ONEm dans les deux premières années de la mise en place de la réforme.

La coalition Arizona ne souhaite pas seulement limiter dans le temps les allocations de chômage. Elle envisage aussi de réformer drastiquement les conditions d’octroi du droit à l’indemnisation. Comment et avec quelles implications possibles ?